Le Secrétaire Général de la Province de Berkane a présidé une réunion au siège provincial en réponse à la circulaire nationale sur la rationalisation de l’utilisation de l’eau au niveau des collectivités territoriales. La réunion a réuni le Directeur de l’Agence du Bassin Hydraulique Moulouya, le Directeur de l’ONEE Branche Eau, le Directeur Provincial de l’ORMVAM, ainsi que d’autres responsables provinciaux liés à la question de l’eau. Les Présidents des 16 communes de la Province étaient également présents, ainsi que les hommes d’autorité relevant des différentes Pachalik et cercles de la Province.
L’objectif de la réunion était de mettre en œuvre les directives de la circulaire, qui incluent la création de commissions de suivi du programme national d’approvisionnement en eau potable et en eau d’irrigation. De plus, il est prévu d’établir une cartographie de la consommation d’eau pour analyser les comportements des consommateurs par zone géographique et par établissement administratif. La circulaire vise également à lutter contre le gaspillage en détectant et en réparant les fuites dans les canalisations.
Les Présidents des communes ont profité de cette réunion pour exposer les enjeux et les problèmes spécifiques à chacune d’entre elles. Les présentations des responsables des différentes entités liées à la gestion des ressources hydriques ont apporté des réponses scientifiques et techniques aux préoccupations soulevées.
La réunion s’est conclue par plusieurs recommandations, dont la sensibilisation de la population, des grands consommateurs d’eau, des établissements scolaires et des administrations à la rationalisation de la consommation d’eau. Il a également été souligné l’importance de renforcer les opérations d’entretien, de recherche et de réparation des fuites dans les réseaux, ainsi que de poursuivre les actions de lutte contre les vols d’eau et les fraudes. Des mesures concrètes ont été proposées, notamment l’interdiction de l’arrosage des espaces verts avec de l’eau potable, la limitation du nettoyage des voies publiques par de l’eau potable, et la mise en place d’une fréquence annuelle pour le remplissage des piscines.
En outre, il a été recommandé d’accélérer la mise en œuvre des actions urgentes prévues dans la convention de partenariat, telles que la découverte de nouvelles ressources souterraines, la déconnexion des conduites de déminéralisation des eaux saumâtres, et le projet de dessalement des eaux de la mer.