Le Tourisme Ecologique

Le Site d’Intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) de la Moulouya
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Sur une superficie de 2700 Ha s’étale le SIBE de la Moulouya, un site naturel particulier sans équivalent sur la côte méditerranéenne orientale en matière de biodiversité, en particulier pour l’Herpétofaune et l’Avifaune, avec la présence de nombreuses espèces menacées et remarquables. L’Embouchure de la Moulouya (le seul cours d’eau marocain important se déversant dans la  Méditerranée) est classée comme site d’intérêt Biologique et Ecologique (SIBE) sur une superficie de 2.700 Hectares environ. Il comprend l’oued Moulouya ( de l’embouchure jusqu’à Ain Zerga), le cap sableux (Est de l’embouchure), l’arrière plage (falaises incluses) et les marais d’Ain Zerga, des Chrarba et gueltat Sidi Boudiaqui. Ces marais constituent de superbes étendues d’eau douce provenant de l’accumulation de précipitations pluviales et de résurgences ; ils sont cernés par une dense végétation palustre (Salicornes, Typhas, Roseaux,…), qui les rend quasiment inaccessibles. Ces zones abritent une avifaune riche et diversifiée comprenant des espèces endémiques d’importance mondiale à savoir : L’Ibis chauve, la Sarcelle marbrée, le Goéland d’Audouin, etc, et d’importantes populations d’oiseaux nicheurs tels que les poules sultanes, le héron pourpré, le busard cendré et Plusieurs espèces de fauvettes aquatiques. Elles constituent, par ailleurs, la plus importante escale migratoire de l’oriental, accueillant des espèces hivernantes dont certaines sont menacées d’extinction tels que les canards colverts, les oies cendrées, etc. Le tapis végétal environnant est composé de sansouïres à salicornes accompagnées de phragmites, de jonc, etc. L’herpétofaune (reptiles et amphibiens) de ce site est remarquable avec des espèces reliques endémiques de la région de Kebdana et l’Oranais, considérées comme éteintes de la planète depuis un siècle (Chalcides mauritanicus et Chalcides parallelus). Ces lieux d’une rare beauté où on peut contempler des levées et couchées de soleil féeriques, offrent un cadre agréable pour le tourisme vert

95 espèces représentant 38 familles avec de nombreuses formes endémiques, rares, remarquables et plantes médicinales qui abritent de nombreuses espèces dont 12 endémiques et rares.

 Ripisylve de Tamarix d’une densité exceptionnelle abritant un peuplement spécifique d’une diversité unique au Maroc.

sur 216 taxons retenus, 8 n’ont pas été trouvé ces 230 dernières années, 19 endémiques, 32 rares au Maroc et 5 classés comme espèces vulnérables inscrites sur la liste des espèces protégées au Maroc.

23 espèces dont 8 remarquables par leur endémisme et leur rareté, notamment Testudo graeca et Chamaeleo chamaeleo, deux espèces qui figurent sur la liste rouge internationale.

SIBE des Béni Snassen
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 Massif montagneux culminant à 1532 m à Ras Foughal, relief imposant qui offre l’unique paysage sylvatique de grande qualité pour toute la Province depuis les 300 mètres, orné d’escarpements, de grottes et de cours d’eau attrayants. 

-L’existence de 43 espèces de mammifères dont trois ont disparu depuis les années 1960 : Le
 mouflon, la gazelle de cuvier et la hyène rayée.

-L’existence d’espèces intéressantes, endémiques, rares ou menacées :

-Mammifères : Porc-épic, loutre, genette, mangouste, chat ganté, lynx caracal

-Oiseaux : Cigogne blanche, Aigle royale, Aigle de bonellie, Faucon lanier, Faucon pèlerin,

-Hibou grand-duc, Merles bleu et noir.

-L’existence de 24 espèces de reptiles connues dans les limites du site et 5 dans ses environs.

-Chênaie verte étendue et très belle, Cocciféraie peu étendue, Tétraclinaie très

-étendue, Arganeraie très localisée. Le massif offre, par ailleurs, de nombreux éléments
floristiques endémiques.

-Malgré un climat très différent, caractérisé par une longue période estivale de chaleur, la Province est riche d’une faune cynégétique variée (lièvres, lapins, perdrix, Gamba, sangliers,..). Les colombidés (ramiers, tourterelles, bisets) sont si abondants. Les chasseurs qui s’aventurent dans les monts et forêts des Béni Snassen peuvent réaliser de jolis tableaux.
-Le mouflon à manchettes, espèce disparue de la région depuis une cinquantaine d’années, a été réintroduit dans son biotope naturel d’origine (Forêts de Tafoghalt – montagnes des Béni Znassen). L’expérience pilote débutée en novembre 1999 sur une réserve de 8 Ha avec 4 individus (2 males et 2 femelles) provenant de Marrakech a permis la réinstallation et la reproduction naturelle de l’espèce dans la zone. On compte actuellement 18 individus.

Site de la cigogne blanche

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A la sortie de la ville de Berkane, sur la rive droite de l’Oued Cherâa à proximité du ‘’Darih’’ de Sidi Ahmed Aberkane saint, patron de la ville, et à quelques dizaines de mètres de la grande mosquée, se localise le SIBE de la cigogne blanche. On y dénombré 33 nids juchés en haut de vieux et grands eucalyptus témoins silencieux de l’évolution et de l’extension de cette agglomération. Cette colonie est l’une des deux plus importantes du Maroc après celle des murailles de Dar El Kbira de Méknes (42 nids). Ce site constitue, d’ailleurs, l’un des rares points de concentration où ces grands échassiers se reproduisent normalement.